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    Un formalisme pour la traçabilité des transformations

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    Dans le développement logiciel en industrie, les documents de spécification jouent un rôle important pour la communication entre les analystes et les développeurs. Cependant, avec le temps, les changements de personel et les échéances toujours plus courtes, ces documents sont souvent obsolètes ou incohérents avec l'état effectif du système, i.e., son code source. Pourtant, il est nécessaire que les composants du système logiciel soient conservés à jour et cohérents avec leurs documents de spécifications pour faciliter leur développement et maintenance et, ainsi, pour en réduire les coûts. Maintenir la cohérence entre spécification et code source nécessite de pouvoir représenter les changements sur les uns et les autres et de pouvoir appliquer ces changements de manière cohérente et automatique. Nous proposons une solution permettant de décrire une représentation d'un logiciel ainsi qu'un formalisme mathématique permettant de décrire et de manipuler l'évolution des composants de ces représentations. Le formalisme est basé sur les triplets de Hoare pour représenter les transformations et sur la théorie des groupes et des homomorphismes de groupes pour manipuler ces transformations et permettrent leur application sur les différentes représentations du système. Nous illustrons notre formalisme sur deux représentations d'un système logiciel : PADL, une représentation architecturale de haut niveau (semblable à UML), et JCT, un arbre de syntaxe abstrait basé sur Java. Nous définissons également des transformations représentant l'évolution de ces représentations et la transposition permettant de reporter les transformations d'une représentation sur l'autre. Enfin, nous avons développé et décrivons brièvement une implémentation de notre illustration, un plugiciel pour l'IDE Eclipse détectant les transformations effectuées sur le code par les développeurs et un générateur de code pour l'intégration de nouvelles représentations dans l'implémentation.When developing software system in industry, system specifications are heavily used in communication among analysts and developers. However, system evolution, employee turn-over and shorter deadlines lead those documents either not to be up-to-date or not to be consistent with the actual system source code. Yet, having up-to-date documents would greatly help analysts and developers and reduce development and maintenance costs. Therefore, we need to keep those documents up-to-date and consistent. We propose a novel mathematical formalism to describe and manipulate the evolution of these documents. The mathematical formalism is based on Hoare triple to represent the transformations and group theory and groups homomorphisms to manipulate these transformations and apply them on different representations. We illustrate our formalism using two representation of a same system: PADL, that is an abstract design specification (similar to UML), and JCT, that is an Abstract Syntax Tree for Java. We also define transformations describing their evolutions, and transformations transposition from one representation to another. Finally, we provide an implementation of our illustration, a plugin for the Eclipse IDE detecting source code transformations made by a developer and a source code generator for integrating new representations in the implementation

    Politiques monétaires : dans la trappe ?.

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    France : espoir de reprise:Perspectives 2007-2008 pour l’économie française

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    Le bilan économique de la France en 2006 est ambivalent. Celui-ci est encourageant sur le front de l’activité qui retrouve, pour la première fois depuis 2000, un sentier de croissance, en glissement annuel, supérieur à son rythme potentiel. Au cours de cette année, le chômage a baissé grâce principalement à des créations d’emplois dans le secteur privé, et le déficit public est passé en dessous de 3 % du PIB. Mais, à l’instar de 2005, l’année 2006 a également été décevante : la France a moins profité que ses partenaires européens de la croissance mondiale et a enregistré un taux de croissance inférieur à la moyenne de la zone euro ; par ailleurs, du côté de l’action économique, de nombreuses décisions ont été mises entre parenthèses et différées après les élections présidentielles, ou prises isolément sans coordination au niveau européen. Le redémarrage de l’activité entrevu en 2006 devrait être tempéré en ce début d’année 2007 par des décisions prises l’année dernière. Après trente mois de statu quo, la BCE a augmenté à cinq reprises son taux directeur au cours de l’année. Compte tenu des délais de transmission de la politique monétaire à l’activité, ses effets restrictifs se feront sentir en 2007. Par ailleurs, le relâchement de certaines contraintes extérieures observé en 2006 ne devrait pas se poursuivre en 2007 où de nouvelles contraintes vont apparaître. Parmi celles-ci, citons le ralentissement de l’économie américaine ou encore la mise en place d’une TVA sociale en Allemagne qui renforcera la politique de désinflation compétitive menée outre-Rhin depuis le début des années 2000. Toutefois, l’activité en 2007 bénéficiera à la fois d’un contexte européen toujours porteur et d’une politique budgétaire qui cessera d’être restrictive. En 2008, la phase de resserrement monétaire de la BCE devrait s’arrêter et la spirale vertueuse d’augmentation des investissements productifs, des emplois et des salaires engagée fin 2006 s’amplifier, aidée par la levée quasi-totale des contraintes extérieures. La croissance devrait s’établir à 2,3 % en 2007 et 2,9 % en 2008. Elle devrait permettre la poursuite de la baisse du chômage et le déficit public se rapprocherait de 2 % du PIB en 2008.The 2006 French economic performance is ambivalent. On one side, activity improved and allowed for a decrease of the unemployment. On the other side, France did not manage to take advantage of world vitality, and its GDP growth remained beside the European average. European economy will remain dynamic in 2007, but the economic rebound should be tempered in France. European interest rates rises in 2006 and the increase in the German VAT on January 1st, 2007, should be the main causes of the 2007 soft growth. In 2008, these constraints should disappear, which will support simultaneously external trade, productive investment and thus job creation. Finally, French growth should reach 2.3% and 2.9% in 2007 and 2008

    France : emplois à l’appel:Perspectives 2006-2007 pour l’économie française

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    Après une année 2005 particulièrement décevante, l’économie française a connu un rebond au cours du premier semestre 2006, qui lui permettra de croître à un rythme supérieur à 2 % cette année. La croissance de l’économie en 2005 (1,2 %) a en effet été particulièrement décevante. Tout d’abord parce qu’elle brise la reprise amorcée en 2004, empêchant l’économie française de rattraper une partie de son retard de production accumulé depuis 2001. Si le dynamisme interne a été satisfaisant (2,2 %) bien qu’inférieur à celui de 2004 (2,8 %), il n’en va pas de même de la contribution extérieure. Redevenu déficitaire en 2004 pour la première fois depuis 1991, le solde extérieur s’est encore aggravé en 2005, amputant la croissance annuelle de 1 point de PIB. Décevant également car le rebond inscrit dans les enquêtes de conjoncture n’a pas eu lieu au second semestre 2005. Celui-ci s’est produit au cours du premier semestre 2006 : profitant de la dépréciation de l’euro vis-à-vis du dollar, les carnets de commandes étrangers se sont remplis et, favorisée par le bas niveau des taux d’intérêt, une spirale vertueuse d’augmentation des investissements productifs et des créations d’emplois s’est enclenchée. L’économie française devrait croître en 2006 de 2,3 % en moyenne annuelle (2,8 % en glissement). En 2007, la mise en place d’une « pseudo » TVA sociale en Allemagne renforcera la politique de désinflation compétitive menée outre-Rhin depuis le début des années 2000. Cette politique non coopérative sera la principale responsable du ralentissement de la croissance dans l’Hexagone (2,2 % en moyenne annuelle et 2,0 % en glissement annuel). Elle devrait toutefois permettre la poursuite de la baisse du chômage, qui devrait s’établir à 8,2 % fin 2007. Bien entendu, des risques existent qui pourraient conduire à une rechute en 2007. Pour l’essentiel, ils sont relatifs à l’environnement international : crise pétrolière majeure, sur-réaction de la politique monétaire, récession aux États-Unis. Un scénario de dynamique interne plus noir est également envisageable (effondrement du prix de l’immobilier, enclenchement d’une spirale inflationniste...). Il suppose un enchaînement d’évolutions très négatives qui pour l’heure ne transparaissent ni dans les enquêtes de conjoncture ni dans les statistiques fournies par l’INSEE

    France : espoir de reprise:Perspectives 2007-2008 pour l’économie française

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    Le bilan économique de la France en 2006 est ambivalent. Celui-ci est encourageant sur le front de l’activité qui retrouve, pour la première fois depuis 2000, un sentier de croissance, en glissement annuel, supérieur à son rythme potentiel. Au cours de cette année, le chômage a baissé grâce principalement à des créations d’emplois dans le secteur privé, et le déficit public est passé en dessous de 3 % du PIB. Mais, à l’instar de 2005, l’année 2006 a également été décevante : la France a moins profité que ses partenaires européens de la croissance mondiale et a enregistré un taux de croissance inférieur à la moyenne de la zone euro ; par ailleurs, du côté de l’action économique, de nombreuses décisions ont été mises entre parenthèses et différées après les élections présidentielles, ou prises isolément sans coordination au niveau européen. Le redémarrage de l’activité entrevu en 2006 devrait être tempéré en ce début d’année 2007 par des décisions prises l’année dernière. Après trente mois de statu quo, la BCE a augmenté à cinq reprises son taux directeur au cours de l’année. Compte tenu des délais de transmission de la politique monétaire à l’activité, ses effets restrictifs se feront sentir en 2007. Par ailleurs, le relâchement de certaines contraintes extérieures observé en 2006 ne devrait pas se poursuivre en 2007 où de nouvelles contraintes vont apparaître. Parmi celles-ci, citons le ralentissement de l’économie américaine ou encore la mise en place d’une TVA sociale en Allemagne qui renforcera la politique de désinflation compétitive menée outre-Rhin depuis le début des années 2000. Toutefois, l’activité en 2007 bénéficiera à la fois d’un contexte européen toujours porteur et d’une politique budgétaire qui cessera d’être restrictive. En 2008, la phase de resserrement monétaire de la BCE devrait s’arrêter et la spirale vertueuse d’augmentation des investissements productifs, des emplois et des salaires engagée fin 2006 s’amplifier, aidée par la levée quasi-totale des contraintes extérieures. La croissance devrait s’établir à 2,3 % en 2007 et 2,9 % en 2008. Elle devrait permettre la poursuite de la baisse du chômage et le déficit public se rapprocherait de 2 % du PIB en 2008.The 2006 French economic performance is ambivalent. On one side, activity improved and allowed for a decrease of the unemployment. On the other side, France did not manage to take advantage of world vitality, and its GDP growth remained beside the European average. European economy will remain dynamic in 2007, but the economic rebound should be tempered in France. European interest rates rises in 2006 and the increase in the German VAT on January 1st, 2007, should be the main causes of the 2007 soft growth. In 2008, these constraints should disappear, which will support simultaneously external trade, productive investment and thus job creation. Finally, French growth should reach 2.3% and 2.9% in 2007 and 2008

    La France emmêlée:Perspectives 2003-2004 pour l’économie française

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    Après trois années de forte croissance (3,6 % en moyenne de 1998 à 2000), la France a connu un ralentissement en 2001 (1,8 %) qui s’est prolongé en 2002 (1,2 %). Pour 2003 et 2004, nous faisons l’hypothèse que l’économie française progressera de manière modérée, à un rythme légèrement inférieur à celui de la zone euro : la croissance dans l’hexagone serait respectivement de 0,4 % et 1,5 % contre 0,5 % et 1,6 % pour la zone euro. La croissance française resterait inférieure à son potentiel, conséquence directe du comportement prudent des agents privés français face aux incertitudes sur la politique fiscale et des contraintes sur la politique budgétaire

    France : menaces sur la croissance:Perspectives 2008-2009 pour l'économie française

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    En ce début d’année 2008, le sentiment sur la situation économique de la France est ambigu. Certaines menaces, identifiées il y a neuf mois, se sont matérialisées et ont eu des conséquences plus importantes que prévues sur l’économie française (crise financière internationale initiée par l’éclatement de la bulle immobilière aux États-Unis, hausse du prix du Brent, appréciation de l’euro). D’autres en revanche ne se sont pas concrétisées (absence de « credit crunch ») ou seulement de façon transitoire (regain d’inflation ne dégénérant pas en spirale inflationniste). Certaines enfin ont fait leur apparition, comme l’éventualité de la mise en place d’un « plan de rigueur ». Plus précisément, la prise en compte d’un euro flirtant avec la barre des 1,60 dollar, d’un prix du pétrole qui s’installe au-dessus des 100 dollars le baril et d’un environnement international plus dégradé, nous a conduits à revoir significativement notre scénario de croissance pour l’économie française en 2008. En moyenne annuelle, elle devrait croître de 1,9 % en 2008 et de 2,3 % en 2009, après 1,9 % en 2007. Malgré un environnement international moins porteur, l’économie française semble résister comme l’illustrent les enquêtes auprès des chefs d’entreprises. Certaines contraintes qui bridaient la croissance ces dernières années se desserrent, notamment celles liées aux effets de la politique de désinflation compétitive menée en Allemagne. Le taux d’épargne des ménages, particulièrement élevé, laisse des marges de progression pour la consommation, d’autant que le pouvoir d’achat devrait être soutenu par la baisse du chômage et l’entrée en vigueur du « paquet fiscal ». Favorisé par une situation financière des entreprises en nette amélioration, ce qu’illustrent les bénéfices records des sociétés du CAC 40, et par des conditions de financement toujours intéressantes, l’investissement productif des sociétés non financières devrait suivre la demande. Cette résistance de l’économie française serait également due au soutien, délibéré, de la politique budgétaire et fiscale qui a pour contrepartie une augmentation des déficits publics au-delà des 3 points de PIB. Ce non respect des engagements français au niveau européen, au moment même où la France sera à la tête de l’Union européenne, renforce la menace de la mise en place d’un plan de rigueur. Ce changement de cap radical dans l’orientation budgétaire du gouvernement, après la mise en place du « paquet fiscal », fragiliserait davantage la croissance, au détriment de la baisse du chômage, cible jusqu’alors prioritaire de l’action gouvernementale.Forecasts on the French economy for 2008 and 2009 are ambivalent. On the one side, the risks we identified 6 months ago (financial crisis, strength of euro and oil prices) did affected French growth in 2007 (+1.9%). This international environment should remain the main constraint in 2008 and 2009. On the other side, business surveys remain optimistic: first, their solid financial situation should allow firms to invest. Second, German competitive disinflation should stop. Moreover, household consumption should remain dynamic, thanks to a slight decrease in the saving rate and the implementation of the tax cuts voted in 2007. All together, French growth should reach 1.9% in 2008 and 2.3% in 2009. But this expansionary fiscal policy should draw the public deficit over the Maastricht criteria of 3% of GDP, which could force the government to implement restrictive measures in 2009

    La France emmêlée:Perspectives 2003-2004 pour l’économie française

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    Après trois années de forte croissance (3,6 % en moyenne de 1998 à 2000), la France a connu un ralentissement en 2001 (1,8 %) qui s’est prolongé en 2002 (1,2 %). Pour 2003 et 2004, nous faisons l’hypothèse que l’économie française progressera de manière modérée, à un rythme légèrement inférieur à celui de la zone euro : la croissance dans l’hexagone serait respectivement de 0,4 % et 1,5 % contre 0,5 % et 1,6 % pour la zone euro. La croissance française resterait inférieure à son potentiel, conséquence directe du comportement prudent des agents privés français face aux incertitudes sur la politique fiscale et des contraintes sur la politique budgétaire
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